Vent-de-Sagesse et le Serpent-Nuage
Lors des guerres des tarides, avant la fondation des Pitons du Tonnerre et d’Orgrimmar, Hurans, centaures, taurens s’affrontaient sans cesse tel les vents de sables.
Les tarides d'antan n'était qu'un seul continent, parcourir avec ses sabots étaient une aventure immense et dangereuse.
Une jeune taurène nommée Vent de sagesse parcourait les tarides quand soudain celle-ci entendit un bruit étrange près d'un oasis verdoyant. Un petit animal se trouvait au sol, blessée, craintif. Il avait de belles couleurs d'été, il était si petit et mignon ! Avec prudence, Vent de sagesse le recueillit et le soigna. Un serpent-nuage si sage, Vent-de-Sagesse quitta l'oasis.
Puis, au loin sur la route : des tourbillons de poussières ! Vent de sagesse retrouvit le chemin d’une caravane, celle-ci faisait du commerce à dos de Kodos entre les tarides et le sud des milles Pointes.
La présence du serpent-nuage déplut énormément à la caravane, tumulte, bavardages et critiques dans les narines.
Soudain, une caravanière avec deux traits blancs sur son museau et à la peau noir comme l’encre prit le bâton de parole : «
comment peut-on s’accoquiner d’une telle bête ? un éclair et ta vie de jeune taurène s’envolèrait ! Les serpents-nuages sont considérés comme des monstres sauvages, sournois, dangereux ! Tu nous mets en danger ! Il vaut mieux adopter un aigle, fort, courageux ! Dans les Tarides, le sable vous embrouille les narines ! »
Il est juste que les caravanes kodos des taurens évitaient les serpents-nuages par prudence. Vent de sagesse ne fit pas une copine ce soir-là. Elle se fit discrète les lunes suivantes, restant à l'arrière de la caravane. Le Serpent-nuage récupéra peu à peu de son énergie.
Un soir couchant, alors que la caravane poussait les sabots des Kodos à leur extrême fatigue, une attaque surprise de centaures arriva ! peu nombreux mais bien plus monstrueux, ils se lancèrent à l’assaut du groupe de taurens. Une lance tua d’un coup un brave, un protecteur tomba de son kodo, une caisses avec ses tomates firent la course sur le sol, une caisse d’oiseaux de proie s’envola, quel…bordel ! s’exclama un autre tauren.
Le serpent-nuage était jeune et peureux mais surgit pour protéger vent-de-sagesse, démembra d’un coup d’éclair le centaure le plus proche. Cela provoqua la surprise sur le groupe de centaures, l’un s'agitait dans tous ses sens : «
les caravanes taurens avait une nouvelle arme, les serpents-nuages ! l’équilibre des forces dans cette guerre de plusieurs siècles entre centaures et taurens allaient changer de coups et de cours ! vite, vite, vite allons prévenir le Khan ! »
La chance ? l’effet de surprise ? les centaures repartirent laissant un nuage de poussière et…un brave tauren rejoindre les esprits de ses ancêtres.
La caravane reprit son calme, se posa pour la nuit, alluma un grand feu, beaucoup de rangements…
Au coin des flammes, Vent de Sagesse expliqua que : «
le serpent-nuage avait sauver la caravane, il était différent des autres, sinon pourquoi était-il tous seul et blessée quand elle le receuillit ? N’est-ce pas un signe de la Terre-Mère ? »
Les caravaniers échangèrent, certains restaient sourds à ses propos, ce serait même la présence du serpent-nuage qui attirait les centaures ! Vent de sagesse ne replique pas, fidèle à son calme d’un nuage d’été, se blottit auprès de son Serpent-Nuage. Puis d’un ton malicieux «
les aigles n’ont pas bouger une seule de leurs plumes pour défendre la caravane ! »
La caravanière taurène de l’autre jour qui préférait les aigles prit la parole : «
un serpent-nuage est un compagnon, le temps d’une caravane, le temps d’une saison, le temps d’une fois : il nous aida. Il grandira en force, courage, volonté. Les kodos ont peur, nos compagnons ont peur, nos alliées des tribus des Milles Pointes ont auront peur, des centaines de serpents ont tués nos familles depuis que An’she se lève le matin et Mu’sha se réveille le soir, tu devra faire un choix Vent-de-Sagesse. Un compagnon fidèle c’est un oiseau ! »
Arrivèrent les cornes braves qui avaient survécu des centaures et enterrer leur frère tombé lors de l'attaque. L’un provoqua les deux jeunes taurènes : «
un bon compagnon, c’est un brave courageux avec une hache ! ». Les braves discutèrent et firent assemblée autour du calumet. Les deux jeunes taurènes devaient faire silence, tête basse, apporter quelques victuailles. Un brave par ci devait tirer sur la tresse de l’une ou de l’autre pour s’amuser. Les palabres autour du feu, la fatigue, la nuit puis la victoire du sommeil.
Au matin, Vent-de-Sagesse disparut de la caravane. Elle préférait sa liberté avec son ami animal à ce groupe de taurens venues du sud aux mœurs traditionnels.
Le serpent-nuage à la couleur bleu nuit partit avec elle. Ils devinrent de grand amies.
Il ne changera pas le cours de la guerre avec les centaures mais changera le cours de la vie de Vent-de-Sagesse.
Des années passèrent. Vent-de-Sagesse, restait souvent en haut d’une cîme près de la Croisée. Les autres taurens n’osait plus trop venir voir celle qui selon les rumeurs, avait des créatures hostiles en ami. Vent-de-Sagesse fit tant de choses au fils des ans que l’histoire du Serpent-Nuage s’oublia.
Toujours, une fois par an, traversait le ciel nocturne des Tarides, un majestueux et immense serpent-nuage. Une créature tel que seule la Pandarie peut en admirer.
Ce soir, une vieille amie avec deux traits blancs sur le museau, la peau noir devenue grissonnante par les affres du temps , revenait voir Vent-de-Sagesse : en souvenir de l’ancien temps nomade des caravanes.
Jamais, Mamie Razkan ne vit l’immense serpent-nuage. Elle devait se contenter de créatures des cieux bien plus petite.
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